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Grandes Obras
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Grandes Obras
Quiero abrir este espacio, no como un conocedor de grandes obras de arte, sino con la intención de nutrirme de conocimientos que aún no tengo y que deseo tener.
Hoy por ejemplo conocí esta obra, "El Grito" de Edvard Munch y me quede impresionado...creo que pretender explicar una obra con palabras es casi utópico, por lo cual me queda simplemente compartirla, buscando que ustedes puedan sentir también la fuerza y el peso de este cuadro.
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Hoy por ejemplo conocí esta obra, "El Grito" de Edvard Munch y me quede impresionado...creo que pretender explicar una obra con palabras es casi utópico, por lo cual me queda simplemente compartirla, buscando que ustedes puedan sentir también la fuerza y el peso de este cuadro.
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Tabare- Mensajes : 416
Fecha de inscripción : 26/06/2012
Re: Grandes Obras
Sobre esta obra, particularmente profunda y demostrativa se ha escrito muchísimo, por supuesto, ningún escrito puede realmente describir las sensaciones que produce contemplarlo con atencíon, sea o no el observador un experto o conocedor de arte.
Me gustan particularmente las palabras de Judith BENHAMOU-HUET que inspiraron este resumen, no por que las considere las mejores o las más acertadas, sino porque (les ruego sean indulgentes con mi pertinaz inmodestia) coinciden con mis propias sensaciones sobre esta obra.
" « Un cri infini qui déchire la Nature »
Le symbolisme, courant auquel appartient Munch et qui est un phénomène d’ailleurs essentiellement nordique, se caractérise par son souhait d’exprimer l’angoisse, de s’interroger sur le sens de la vie et d’explorer les profondeurs de l’âme humaine. Or, à la date du 22 juillet 1892, Edvard Munch écrit dans son journal à propos de ce tableau :
« J'étais en train de marcher le long de la route avec deux amis – le soleil se couchait – soudain le ciel devint rouge sang – j'ai fait une pause, me sentant épuisé, et me suis appuyé contre la grille – il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville – mes amis ont continué à marcher, et je suis resté là tremblant d'anxiété – et j'ai entendu un cri infini déchirer la Nature. »
C’est cette scène « d’anxiété » que représente le tableau de Munch. Le Cri montre trois hommes sur un pont. Le personnage du premier plan, chauve ou les cheveux coupés très courts, vu de face, se bouche les oreilles tout en semblant pousser un cri. Deux se trouvent au second plan, dont l’un est penché, paraissant fatigué, accoudé sur la barrière et soutenant sa tête.
À l’arrière-plan sont bien visibles les « langues de feu » qui occupent la partie supérieure du tableau. Ce ciel « rouge sang » surplombe la ville d’Oslo et son « fjord bleu-noir » qui rejoignent le personnage du premier plan à droite de la peinture. Ce ciel rouge a sans doute été inspiré à Munch par les couchers de soleil aux couleurs vives provoqués par la présence de cendres volcaniques dans les nuages qui se sont répandues dans l’atmosphère tout autour de la planète après l’éruption du volcan indonésien Krakatoa en 1883.
La technique utilisée est, nous l’avons déjà dit, le pastel. Il s’agit d’un crayon de couleur sous forme de cylindre fabriqué à partir de différentes substances (couleurs pulvérisées et terre blanche) broyées et malaxées sous forme de pâte avec de la colle et séchée ensuite sous forme de petits bâtonnets. Le symbolisme de ce tableau est déjà dans la technique : avec le pastel, Munch trouve une façon étrange et originale de traduire sa vision et son sentiment d’anxiété : ciel rouge et « langues de feu » et fjord aux couleurs foncées et en tourbillon. Rouge, bleu et jaune sont les couleurs dominantes du tableau.
On insistera sur le flou général qui baigne l’œuvre : car ni le personnage du premier plan, ni les deux autres au second plan, ni la ville ne sont distinctement représentés. Ce flou renforce encore les sensations de vertige et d’angoisse qui se dégagent de la peinture tout entière.
Un grito infinito que rasga la Naturaleza”
El simbolismo, corriente a la cual pertenece Munch y que es un fenómeno por otra parte esencialmente nórdico, se caracteriza por su deseo de expresar la angustia, de preguntarse sobre el sentido de la vida y de explorar las profundidades del alma humana. Ahora bien, con fecha 22 de julio de 1892, Edvard Munch escribió en su Diario respecto a este cuadro:
Estaba yendo repentinamente a lo largo de la carretera con dos amigos – el sol dormía – el cielo me convertí en rojo sangre – se me apoya hice una pausa, sintiéndome agotado, y contra la rejilla – había de la sangre y las lenguas de fuego sobre el fiordo azul negruzco y la ciudad – mis amigos siguieron yendo, y yo permanecieron allí que temblaba de ansiedad – y oí un grito infinito rasgar la Naturaleza. ”
Es esta escena “de ansiedad” que representa el cuadro de Munch. El Grito muestra a tres hombres sobre un puente. El personaje del primer plan, calvo o el cabello cortado muy corto, visto de frente, se tapa las orejas pareciendo al mismo tiempo lanzar un grito. Dos se encuentran en segundo plano, de los cualesuno esta inclinado, pareciendo fatigado, acodado sobre la baranda y sosteniendo su cabeza.
En segundo plano son bien visibles las “lenguas de fuego” que ocupan la parte superior del cuadro. Este cielo “rojo sangre” domina la ciudad de Oslo y su “fiordo azul negruzco” que se une al personaje del primer plano a la derecha de la pintura. Este cielo rojo fue inspirado seguramente a Munch por las puestas de sol de vivos colores causadas por la presencia de cenizas volcánicas en las nubes que se extendieron en la atmósfera alrededor del planeta después de la erupción del volcán indonesio Krakatoa en 1883.
La técnica utilizada es, ya lo dijimos, el pastel. Se trata de un lápiz de color en forma de cilindro fabricado a partir de distintas sustancias (colores pulverizados y tierra blanca) machacadas y mezcladas en forma de pasta con pegamento y secado a continuación en forma de pequeños palillos. El simbolismo de este cuadro ya está en la técnica: con el pastel, Munch encuentra una manera extraña y original de traducir su visión y su sentimiento de ansiedad: cielo rojo y “lenguas de fuego” y el fiordo con colores oscuros y en remolin. Rojo, azul y amarillo son los colores dominantes del cuadro.
Se hará hincapié en la indefinición general que baña la obra: ya que ni el personaje del primer plano, ni los otros dos en segundo plano, ni la ciudad están representados nitidamente. Esta indefinición refuerza aún más las sensaciones de vértigo y angustia que se reiteran en toda la pintura.
Fuente: "Le Cri" de Munch : entre symbolisme et expressionnisme" de Le Webzine de l'Histoire
Me gustan particularmente las palabras de Judith BENHAMOU-HUET que inspiraron este resumen, no por que las considere las mejores o las más acertadas, sino porque (les ruego sean indulgentes con mi pertinaz inmodestia) coinciden con mis propias sensaciones sobre esta obra.
" « Un cri infini qui déchire la Nature »
Le symbolisme, courant auquel appartient Munch et qui est un phénomène d’ailleurs essentiellement nordique, se caractérise par son souhait d’exprimer l’angoisse, de s’interroger sur le sens de la vie et d’explorer les profondeurs de l’âme humaine. Or, à la date du 22 juillet 1892, Edvard Munch écrit dans son journal à propos de ce tableau :
« J'étais en train de marcher le long de la route avec deux amis – le soleil se couchait – soudain le ciel devint rouge sang – j'ai fait une pause, me sentant épuisé, et me suis appuyé contre la grille – il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir et de la ville – mes amis ont continué à marcher, et je suis resté là tremblant d'anxiété – et j'ai entendu un cri infini déchirer la Nature. »
C’est cette scène « d’anxiété » que représente le tableau de Munch. Le Cri montre trois hommes sur un pont. Le personnage du premier plan, chauve ou les cheveux coupés très courts, vu de face, se bouche les oreilles tout en semblant pousser un cri. Deux se trouvent au second plan, dont l’un est penché, paraissant fatigué, accoudé sur la barrière et soutenant sa tête.
À l’arrière-plan sont bien visibles les « langues de feu » qui occupent la partie supérieure du tableau. Ce ciel « rouge sang » surplombe la ville d’Oslo et son « fjord bleu-noir » qui rejoignent le personnage du premier plan à droite de la peinture. Ce ciel rouge a sans doute été inspiré à Munch par les couchers de soleil aux couleurs vives provoqués par la présence de cendres volcaniques dans les nuages qui se sont répandues dans l’atmosphère tout autour de la planète après l’éruption du volcan indonésien Krakatoa en 1883.
La technique utilisée est, nous l’avons déjà dit, le pastel. Il s’agit d’un crayon de couleur sous forme de cylindre fabriqué à partir de différentes substances (couleurs pulvérisées et terre blanche) broyées et malaxées sous forme de pâte avec de la colle et séchée ensuite sous forme de petits bâtonnets. Le symbolisme de ce tableau est déjà dans la technique : avec le pastel, Munch trouve une façon étrange et originale de traduire sa vision et son sentiment d’anxiété : ciel rouge et « langues de feu » et fjord aux couleurs foncées et en tourbillon. Rouge, bleu et jaune sont les couleurs dominantes du tableau.
On insistera sur le flou général qui baigne l’œuvre : car ni le personnage du premier plan, ni les deux autres au second plan, ni la ville ne sont distinctement représentés. Ce flou renforce encore les sensations de vertige et d’angoisse qui se dégagent de la peinture tout entière.
Un grito infinito que rasga la Naturaleza”
El simbolismo, corriente a la cual pertenece Munch y que es un fenómeno por otra parte esencialmente nórdico, se caracteriza por su deseo de expresar la angustia, de preguntarse sobre el sentido de la vida y de explorar las profundidades del alma humana. Ahora bien, con fecha 22 de julio de 1892, Edvard Munch escribió en su Diario respecto a este cuadro:
Estaba yendo repentinamente a lo largo de la carretera con dos amigos – el sol dormía – el cielo me convertí en rojo sangre – se me apoya hice una pausa, sintiéndome agotado, y contra la rejilla – había de la sangre y las lenguas de fuego sobre el fiordo azul negruzco y la ciudad – mis amigos siguieron yendo, y yo permanecieron allí que temblaba de ansiedad – y oí un grito infinito rasgar la Naturaleza. ”
Es esta escena “de ansiedad” que representa el cuadro de Munch. El Grito muestra a tres hombres sobre un puente. El personaje del primer plan, calvo o el cabello cortado muy corto, visto de frente, se tapa las orejas pareciendo al mismo tiempo lanzar un grito. Dos se encuentran en segundo plano, de los cualesuno esta inclinado, pareciendo fatigado, acodado sobre la baranda y sosteniendo su cabeza.
En segundo plano son bien visibles las “lenguas de fuego” que ocupan la parte superior del cuadro. Este cielo “rojo sangre” domina la ciudad de Oslo y su “fiordo azul negruzco” que se une al personaje del primer plano a la derecha de la pintura. Este cielo rojo fue inspirado seguramente a Munch por las puestas de sol de vivos colores causadas por la presencia de cenizas volcánicas en las nubes que se extendieron en la atmósfera alrededor del planeta después de la erupción del volcán indonesio Krakatoa en 1883.
La técnica utilizada es, ya lo dijimos, el pastel. Se trata de un lápiz de color en forma de cilindro fabricado a partir de distintas sustancias (colores pulverizados y tierra blanca) machacadas y mezcladas en forma de pasta con pegamento y secado a continuación en forma de pequeños palillos. El simbolismo de este cuadro ya está en la técnica: con el pastel, Munch encuentra una manera extraña y original de traducir su visión y su sentimiento de ansiedad: cielo rojo y “lenguas de fuego” y el fiordo con colores oscuros y en remolin. Rojo, azul y amarillo son los colores dominantes del cuadro.
Se hará hincapié en la indefinición general que baña la obra: ya que ni el personaje del primer plano, ni los otros dos en segundo plano, ni la ciudad están representados nitidamente. Esta indefinición refuerza aún más las sensaciones de vértigo y angustia que se reiteran en toda la pintura.
Fuente: "Le Cri" de Munch : entre symbolisme et expressionnisme" de Le Webzine de l'Histoire
Re: Grandes Obras
tremendo aporte Batler....espectacular!
Quedo a la espera de cositas como estas, obras y palabras, que hagan mas lindo el día de cada uno...
Quedo a la espera de cositas como estas, obras y palabras, que hagan mas lindo el día de cada uno...
Tabare- Mensajes : 416
Fecha de inscripción : 26/06/2012
Re: Grandes Obras
¡Qué complicada parece la viada, y es tan sencilla, si solo nos aplicaremos a sacudir un poco esta abulia que nos entumece y nos dedicaramos a hacer algo que cause un mínimo placer en nuestro projimo. Amigo Tabaré esta pequeña charla, te ha causado placer y te ha hecho más lindo el día, y tus palabras me han alegrado el mío.
Te saludo y pronto retomaré el hilo de este maravilloso tema.
Hasta pronto
Te saludo y pronto retomaré el hilo de este maravilloso tema.
Hasta pronto
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